Travaux de validation des étudiants du DU médiation en santé

Les mémoires disponibles ci-dessous ont été validés et figurent avec l’autorisation explicite de leur auteur.e.
Elaborés en très peu de temps, ils ne représentent pas un travail scientifique à proprement parler, mais sont très représentatifs de réalités vécues par les participants.
Ils ne peuvent donc être éventuellement cités que dans cette modeste perspective subjective.

2025

Madina Azizova Degache
BAC+3 LEA, formations dans le domaine d’interprétariat médicale. Depuis 2022 interprète/intervenante sociale au sein de l’association médico-social Ville Hôpital dans le 77.
Je souhaite approfondir mes connaissances et devenir le médiateur afin de mieux accompagner les personnes et les professionnelles.
Azizova Deghache Financiers et médiation


Sharouk Bashir

Futur médiateur en santé au sein du projet Musafir Santé – LEPS, visant à répondre aux besoins en éducation pour la santé sexuelle et mentale des personnes en situation de migration et ourdouphones récemment arrivés en France. Auparavant, j’occupais le poste de Responsable Expert Vins, Spiritueux et Cigares chez LVMH – Lagardère Travel Retail. Je me réoriente professionnellement grâce à mon intérêt pour la culture sud-asiatique et mon désir d’accompagner ces personnes dans un meilleur accès à l’information et au système de santé français.
Grâce à cette formation, je serai en mesure de mieux appréhender mon rôle professionnel et d’apporter un soutien accru à la population sud-asiatique en matière d’accès aux soins.
Bashir Dispositif Espic à Barcelone


Malek Berhouma
Berhouma Malek Médiation et fin de vie


Sandrine Bouffort
Secrétaire Médico-Sociale à la Ville de Paris durant 6 ans au sein d’un centre de vaccination puis d’un centre médico-social, je suis médiatrice en Santé « pôle sud » depuis le 02 janvier 2025 dans 3 centres du 14ème et 15ème arrondissements de Paris, deux centres de santé et un centre de santé sexuelle.
Je souhaite par le biais de cette formation acquérir des connaissances théoriques, mieux comprendre les missions d’un médiateur, approfondir mes compétences en santé, obtenir des outils pour m’aider à me positionner professionnellement au sein de mes équipes pluridisciplinaires afin d’accompagner au mieux les personnes fragilisées dans l’accès aux droits et aux soins de santé.


Kamba Dumbia Coulibaly
Dumbia Coulibaly Stage à ARCAT


Ana Druta
Médiatrice en santé à la maternité de l’hôpital Delafontaine, Saint-Denis (prise du poste en janvier 2023). Avant cela , j’ai été assistante de médiation en santé et interprète pour le programme Bidonvilles de Première Urgence Internationale, Mission France. Concernant mon parcours académique , j’ai un Master en Sciences de l’éducation, de base je suis professeur de langues. J’ai exercé dans ce domaine plusieurs années, ensuite je me suis consacrée à d’autres projets professionnels auprès de l’OIF.
Mon objectif pour cette formation c’est de continuer évoluer et m’épanouir dans mon rôle de médiatrice, au sein d’un groupe de médiateurs extraordinaires, partageant les mêmes ambitions que moi, afin de devenir une meilleure version de moi même sur tous les plans.


Jessica El Alaoui
Aide-soignante depuis 19 ans. Je suis sur le poste de médiatrice en santé en périnatalité depuis le mois de septembre en projet avec l’ARS.
Je fais ce DU pour avoir toutes les capacités, et toutes les clés en main pour pouvoir mettre en place ce poste dans de bonnes conditions et aider mes patientes en état de précarité et de vulnérabilité a mener leur grossesse à terme dans de bonnes conditions.
El alaoui Médiation grossesse avec cancer du sein


Carole Galloy
37ans professeure d’arts plastiques à mi temps dans un collège et fondatrice et activiste dans une maison de quartier de solidarité (ateliers socioculturels d’éducation populaire/pédagogie sociale radio-fle-cuisine-bibliothèque …) et coach sportive de roller-derby.
Galloy Pedagogie Sociale


Yves Gueye
Médiateur en santé au DAC93 Nord depuis mars 2024
Approfondir mes connaissances et élargir mon réseau
Gueye Accessibilité des soins


Charlie Kamdoum
Ma participation au Du Médiation en Santé est motivée principalement par deux raisons:
1- Tout comme ma participation au Du Santé des Migrants l’année dernière, ma présence ici s’inscrit dans la logique d’enrichir davantage et de maintenir en veille mes connaissances
2 – Acquérir suffisamment des outils qui me seront utiles au moment où la France voudra afin de mes services.
Kamdoum Violence administrative


Gala-Anne Lamarre
J’ai dans un premier temps entrepris des études d’architecture. En 2015 je me suis formée en autodidacte à la demande d’asile (Dublin/OFPRA/CNDA), j’ai commencé à accompagner des personnes exilées (mise à l’abri femmes et/ou enfants, cours FLE, accompagnement juridique, social, vers les soins médicaux, etc..) pendant 6 ans sur les campements de Paris et Calais. J’ai ensuite abandonné mes études pour m’orienter vers un métier de terrain avec mes connaissances, j’ai alors été travailleuse sociale en HUDA pendant 3 ans.
Je souhaite maintenant me réorienter vers la médiation en santé, je voudrais faire évoluer ma pratique, sortir de ma posture de travailleuse sociale, acquérir des connaissances médicales, construire un réseau, connaitre les dispositifs, obtenir les outils et la posture professionnelle nécessaires au métier de médiatrice en santé.


Amélia Le Tohic
Secrétaire Médico-sociale ayant travaillé en Service de Vaccinations puis plus récemment en Centre de Santé, j’ai intégré depuis le 6 Janvier 2025 la Maison Sport Santé Lefèbvre à Paris 15ème en tant que Médiateur en santé.
Je souhaite avoir plus d’information sur le métier de Médiateur en santé afin d’avoir une idée plus précise sur mes futures fonctions et mettre en place un suivi des bénéficiaires de la structure en faisant en employant le bon vocabulaire en fonction des situations individuelles.
Le tohic Stage asso femmes séropositives


Charles Louvouezo Kanda
Étudiant en médiation santé; Bénévole Association Aides 5 ans dans la prévention et la réduction des infections sexuellement transmissibles, Ambassadeur de santé
Légitimité la formation de Médiateur en santé. Acquisition des connaissances et compétences en médiation en matière. Mettre en place les outils afin d’avoir une d’avoir une bonne posture
Louvouezo Stage à la plage



Giovanna Magrini
Femme transgenre d’origine brésilienne
Je vis en France depuis 23 ans j’ai été bénévole dans 2 associations en tant que médiatrice de santé pendant 20 ans. Aujourd’hui salariée de l’APHP depuis 2020 en CDI en tant que Médiatrice Santé à l’Hôpital Saint Antoine au CEGIDD_SAT.
Magrini Giovanna Médiation transgenre et VIH


Halima Mimoun 
Assistante dentaire pendant 20 ans, en cabinet privé puis en centre de santé municipal pluridisciplinaire, puis assistante volante pour les services dentaires de la Ville de Paris.
Médiatrice en santé sport depuis le 2/01/2025.
Mimoun Médiation sport et santé

Zakaria Nabhany
Nabhani Le trio soignant soigné médiateur


Fouzia Nebzry
Médiatrice en santé à l’hôpital de Montfermeil depuis février 2023, je travaille au service de la protection maternelle, auparavant, j’étais médiatrice sociale et culturelle pendant six ans, je suis aussi ambassadrice de santé (première promotion de l’Académie populaire de la santé 2019/2020). J’attends de ce DU en Santé, une reconnaissance du métier avec un grand M, avoir plus d’outils sur la médiation en santé pour pouvoir accompagner les patientes dans le besoin.
Nebzri médiation et diabète gestationnel


Laurie Nicholls
Infirmière, actuellement sans emploi. J’ai travaillé 1 an et demi au Réseau Louis Guilloux à Rennes au sein de l’équipe mobile santé précarité, où nous accompagnons les personnes éloignées du soins et des institutions. J’ai également travaillé un an à la salle de consommation à moindre risque de Strasbourg.
Je me suis orientée vers le DU médiation en santé afin d’avoir des bases théoriques plus solides et plus larges, pour pourvoir mieux accompagner les personnes dans leurs parcours.
Nicholls Représentations sur les consommateurs de produits psychoactifs


Lisa Pastor
Diplômée d’un Master 2 en Développement et Intermédiation social, j’ai développé mon expérience professionnelle à la croisée de missions de coordinatrice de projets et d’animatrice sociale. J’ai eu l’opportunité de travailler dans des secteurs variés (handicap psychique, pôle familles/petite enfance, développement territorial). Durant les 4 dernières années, j’ai exercé en tant que coordinatrice Atelier santé Ville à la Direction de la Solidarité de la Mairie de Vitrolles. J’y ai coordonné la mise en place d’actions d’accès aux soins et de prévention sur les quartiers prioritaires de la Ville.
Portée par l’envie d’agir plus directement sur le terrain, j’entame aujourd’hui une reconversion dans la continuité de mes expériences passées au travers de cette formation de médiation en santé.
Pastor Médiation et femmes à la rue


Francesco Poletto
Médiateur en santé au sein de l’association L’Amicale du Nid 75, je désire continuer à professionnaliser at approfondir ma pratique.
Les buts de mon action sur le terrain sont d’aider les personnes en situation de prostitution souvent très éloignées du système sanitaire à se protéger dans leur activité, leur faire connaitre leurs droits de santé, et les orienter vers les structures de soin plus adaptées en fonction de leur demande. Grâce à l’aide des collègues déjà formés, j’ai pu beaucoup apprendre pour exercer ces fonctions. La formation de Médiation en Santé pourrait me permettre d’avoir des connaissances approfondies sur les principaux concepts de santé, sur la posture et les enjeux, et sur les enseignements de droit et de santé publique, pour atteindre la pleine autonomie dans mes fonctions.


Maria Poner
Poner Médiation au SMIT Bichat


Ilana Ruimy
Médiatrice en santé à la maternité de Montreuil depuis décembre 2022. J’ai suivi des études de psychologie jusqu’en Master 1 à la fac de Nanterre.
J’attends de ce DU de pouvoir être plus compétente dans mon travail et de gagner en confiance dans mon poste de médiatrice. J’aimerais également approfondir mes connaissances et développer mon réseau.
Ruimy Médiation et estime de soi


Marko Skvorc
Coursier sanitaire et social au sein de l’association CRC MRP (centre de ressources pour la coordination des mini réseaux de proximité) depuis 4 ans. C’est une structure d’appui aux médecins généralistes financée par l’ARS, afin de coordonner les parcours de soins de leur patients et créer un contexte favorable à l’accès à la santé et aux droits.
Mes attentes de DU médiation en santé sont d’acquérir de nouvelles acquis et approfondir mes expériences.
Skvorc Limites de la médiation : à propos d’un échec


Aisseta Sylla 
Gestionnaire comptable, j’ai connu la médiation en santé a travers ma fonction de médiatrice à l’hôpital Avicenne, par amour du métier qui m’a amenée à faire de bénévolat à Médecins du Monde.
Être une bonne médiatrice en santé, Un réseau pour échanger travailler. Parvenir à maîtriser mes émotions
Sylla Médiation Ville Evrard


Murielle Viala
Socio-esthéticienne en Lorraine (région Grand-Est) depuis 10 ans. J’interviens dans un CHR en pôle d’oncologie et en soins palliatifs, j’anime également des ateliers collectifs pour les secteurs du social, médico-social et carcéral. Depuis 2 ans je suis membre active d’une Communauté Professionnelle Territoriale de Santé et récemment coordinatrice d’une Maison de Santé Pluriprofessionnelle d’une commune frontalière.
La médiation en santé est une compétence évidente pour poursuivre efficacement mes actions. J’en attends une méthodologie, des ressources, des outils, ainsi que les connaissances nécessaires pour accompagner les bénéficiaires et assoir ma légitimité au sein des institutions.


Sophie Viet
Médiatrice en santé en maternité à l’hôpital de Gonesse depuis le 1er octobre 2024.
J’attends de cette formation qu’elle m’apporte des compétences pour accompagner les patients et qu’elle me permette de me professionnaliser.
Viet Delord médiation et femmes diabétiques


Hai Yu
Médiateur de santé communautaire sinophone, à l’ARCAT depuis un an, anciennement responsable de boutique et Formateur cosmétique de Dior
J’ai décidé de changer le métier afin de travailler dans le social. Et aider la communauté en précarité.


Malika Zerrouki
Zerrouki Médiation et précarité


Eugénie Zhang
Je suis médiatrice sociaux culturelle dans une association depuis 20ans. Je fais les accompagnements dans les centres et les hôpitaux. Et aussi fais les médiations dans les écoles et les PMI.
Je fais cette formation pour avoir plus de ressources et de connaissances, les outils et les méthodes de médiation.
Zhang Stage st Antoine

2023

Matthis Ascola
Médiation auprès de patients Géorgiens

Maria-Francisca Bell Mbock Ngo
PEC Hepatite B chronique en France

Hélène Branco
Une reconversion en médiation en santé

Elsa Erb
Dimension culturelle dans le parcours de soin

Mohamed Frimane
Rapport de stage ASsociation Accueil des gens du Voyage

Marie-Hélène Roufosse
Promouvoir la médiation en santé auprès des médecins

Afsané Sabouhi
Médiation : un objet médiatique non identifié 

2018

Fatima Zhara BOUHAFS
La place de la médiation dans l’institution hospitalière

Dina DINGEVAL
Médiation en santé et l’emploi des personnes avec handicap psychique

Jules GASTE
Place de la médiation en prévention du VIH chez les personnes transmasculines

Frédéric LEGRAIS
Mise en place d’un médiateur en Santé dans un Cegidd
Présentation Médiation en Santé dans un Cegidd

Jean Paul NGUEYA
Représentations sociales et médiation en santé migrants d’Afrique subsaharienne
Présentation_ juin 2018

Alexia RIVILLAS GARCIA
Médiation en santé en milieu hospitalier

Note d’information sur les travaux de validation

Le travail demandé en fin de DU (à rendre le 1er mai 2026 pour le DU Santé des migrants et le 1er juin 2026 pour le DU médiation en santé) est une réflexion personnelle sur un  thème en lien avec les enseignements.

Il peut s’agir d’une recherche, de la rédaction d’un  rapport de stage, de la relation d’une expérience, d’une réflexion plus générale, etc. Il n’est pas demandé un lourd travail académique, mais une réflexion structurée et articulée sur vos propres pratiques professionnelles.

Le format est libre mais ne doit pas dépasser une vingtaine de pages, bibliographie comprise dans une taille de police raisonnable (11 ou 12).


Recherche
Vous pouvez mener une petite enquête sur les données d’une structure, sur le vécu des patients ou des professionnels. Dans tous les cas, soyez modeste, le temps est court et les écueils nombreux (prises de rendez-vous, dépouillement, etc.).
Un petit échantillonnage de 10 entretiens est le plus souvent suffisant. On peut aussi parfois tirer des enseignements de trois ou quatre descriptions bien détaillées.

Le plan général de la présentation d’une recherche est IMRAC:

  • Introduction (quelle problématique, quelles options sont proposées dans la littérature, objectif du travail)

  • Méthodes (Où, qui, quand, quoi, comment de votre recherche exemple: questionnaires, où, quelle durée, quel échantillon, etc.)

  • Résultats (les résultats bruts obtenus)

  • Discussion (ou Analyse) (Analyse de ces résultats au regard des objectifs, fixés, des données de la littérature, mais aussi questionnement des biais potentiels et surtout des limites de l’étude)

  • Conclusion (Que peut-on tirer comme enseignements nouveaux de ce travail?)

Recherche bibliographique
Certains vont vouloir faire un état des lieux de la littérature sur un sujet donné. Là encore soyez modeste, la littérature est vaste, foisonnante et souvent contradictoire.

Premier principe: ce n’est pas parce que c’est écrit que c’est vrai. Sachez porter un regard critique et classer vos références bibliographiques par perspectives d’analyse.

Deuxième principe: Une liste d’articles et de livres de la littérature sans être analysée n’est pas très intéressante. C’est précisément votre analyse et votre critique ainsi que les usages que vous pouvez proposer des notions dégagées qui font l’objet du travail. Ne vous effacez pas devant les écrits, autorisez-vous à être le véritable auteur de votre travail!
Troisième principe: Ne vous y noyez pas non plus. Un maximum d’une trentaine de références suffit habituellement pour assez bien cerner un sujet. Vous constaterez que beaucoup d’auteurs répètent ce que d’autres ont écrit sous une forme légèrement différente, avec d’autres mots (parfois ronflants) mais qui disent strictement la même chose.

L’organisation de votre texte suivra le même modèle IMRAC, mais avec une discussion plus approfondie sur les diverses perspectives que vous ouvre cette lecture de la littérature, en particulier sur vos situations et expériences personnelles.

Pour les autres types de travaux (réflexion générale, récit, etc.) le format est entièrement libre. Pour autant, particulièrement si vous choisissez le récit, essayez de ne pas être trop émotionnel. L’humain est fondamental mais l’émotion excessive brouille les analyses.

Points très importants : TOUS LES TEXTES TIRÉS DE DOCUMENTS EXISTANTS DOIVENT ÊTRE RÉFÉRENCÉS ET MIS ENTRE GUILLEMETS ET/OU EN ITALIQUE.

Toute autre présentation tendant à faire croire que vous êtes l’auteur de ce texte qui est copié d’un document déjà existant sera considérée comme un PLAGIAT et sanctionnée comme le recommandent les règles universitaires. Voir les recommandations de l’université de Bordeaux

Par ailleurs, n’imaginez pas qu’un texte rédigé grâce à l’intelligence artificielle générative (IAG) ou autre outil de compilation numérique puisse figurer sous votre signature sans éveiller le moindre soupçon. La syntaxe, l’orthographe, les concepts consensuels  mobilisés, le langage convenu, l’éloignement des réalités vécues du terrain, tout peut concourir à démontrer que vous n’en êtes pas l’auteur.

Si l’usage de l’IAG peut être utile pour vous aider dans l’explicitation de concepts ou la recherche de références, elle doit toujours faire l’objet d’une déclaration dans le cadre de votre document.

Nous reprenons ici en partie la charte de l’IRTS Montrouge, organisme de formation en travail social, et l’affiche de l’IRD, qui peut vous aider à identifier les règles et limites d’un tel usage.

1. Responsabilité et sens critique :
Vous êtes responsables du contenu que vous produisez, y compris lorsque vous utilisez une IA. Il est essentiel de conserver votre sens critique face aux informations générées, de vérifier vos sources, de croiser les informations et de prendre du recul par rapport au contenu parfois affirmé par l’IAG. L’IAG n’est pas un « super-dictionnaire » ni un moteur de recherche infaillible.

2. Prévention du « prêt-à-penser » :
L’IAG peut être un support à la réflexion, à la reformulation, mais ne doit pas se substituer à votre propre processus d’apprentissage, à votre capacité à penser et à vous approprier le savoir.

3. Transparence de la production d’écrits :
L’absence de référencement des concepts mobilisés par l’IAG, vous expose à commettre sans le savoir un plagiat et un détournement de propriété intellectuelle.

4. Respect de la confidentialité et des données personnelles :
La confidentialité est une des bases du travail social. Les données que vous fournissez aux IA sont stockées sur des serveurs externes et peuvent être réutilisées. Il faut y être particulièrement vigilant.
Raconter sa vie ou celle de ses patients à une IAG vous expose à ce que vos préoccupations fassent l’objet de récupération et d’une diffusion incontrôlées sur les réseaux sociaux. L’anonymat dans ces situations n’est qu’une illusion.

5. Conscience des limites et des biais :
Soyez conscients que les productions de l’IAG peuvent comporter des erreurs (« hallucinations ») et véhiculer des stéréotypes et des biais culturels, idéologiques ou de genre.

6. Utilisation éco-responsable :
Soyez conscients aussi de l’impact environnemental des IAG, dont le coût énergétique et en eau par requête est élevé.

Ces impératifs engendrent au moins deux règles :

Dans chacun de vos écrits, vous devez préciser si vous avez utilisé une IAG. Et surtout, du fait de l’absence totale de confidentialité dans ses usages, l’IAG est strictement interdite dans toute production d’une réflexion à partir d’une situation professionnelle. A fortiori lorsque les données peuvent être politiquement sensibles.

Alors autant éviter les ennuis  et ne pas perdre de temps en rédigeant soi-même son texte ! D’autant plus que si vous n’en êtes pas l’auteur, vous risquez d’être très mal à l’aise lors de sa discussion.

Car ce travail fera effectivement l’objet d’une présentation orale de 10 minutes  (sous une forme entièrement libre: vidéo, power point, saynète, chanson, exposé classique, …) suivie de 10 minutes de questions, devant l’ensemble de la promotion et le comité pédagogique du DU.
Il ne s’agit donc pas véritablement d’une soutenance où vous devriez convaincre un jury académique de la pertinence de vos analyses, mais d’un exposé de votre travail et de vos réflexions personnelles. Les commentaires des enseignants ont comme unique objectif de vous aider à approfondir et enrichir vos analyses.

Quelques règles pour les présentations:
En cas de power point : 1 à 2 mn maximum par diapo, soit un maximum de 5 diapos. Ne pas tout écrire sur les diapos, afin de ne pas les lire en direct : ne faire figurer que les têtes de chapitre.

Ne pas perdre de temps à répéter l’introduction et le contexte qui auront déjà été lus par le jury dans le texte écrit.
Consacrer le peu de temps disponible à présenter
vos résultats et vos conclusions, sinon, vous risquez d’être interrompu par le minutage avant même d’avoir abordé le cœur de votre travail, ce qui est très frustrant.
Par précaution le jour de la soutenance, apportez une version Power Point ET une version PDF de votre présentation sur une clé USB, les compatibilités des logiciels et des ordinateurs sont parfois aléatoires et on perd beaucoup de temps en logistique informatique.

Ces présentations étant programmées au printemps, la remise de votre travail sous format PDF est programmée pour le 1er mai 2026 pour le DU santé des migrants et le 1er juin 2026 pour le DU médiation en santé.
Il convient donc de ne pas trop tarder à fixer dès la fin de la première session les grandes lignes du thème retenu, pour pouvoir en présenter une première architecture lors de la session de la mi-mars.

L’équipe pédagogique peut venir en appui éventuel pour réfléchir sur la faisabilité des idées avancées mais ne peut garantir de véritable guidance, faute de temps disponible.

Les notations porteront sur la qualité du travail fourni et de la réflexion originale menée par le participant, et non sur une valeur académique.

La validation du diplôme combine l’assiduité (8 points) et le mémoire et la soutenance (12 points).

Les mémoires des années 2017, et des années suivantes qui sont en ligne sur le site permettront de se faire un idée de ce qui est attendu.

N’oubliez pas, une fois votre soutenance acquise, de nous transmettre votre mémoire avec votre autorisation de mise en ligne. Ce qui vous a été utile pourra l’être à vos successeurs qui vous en remercient à l’avance.